Dream a little dream
Ca va mieux. Parce que non, ça n'allait pas trop bien "scénaristiquement parlant" ces deux dernières semaines. J'étais en panne, comme les gens ils disent.
Et hier soir, bingo, eureka, yahoo, hiihaa, j'ai écrit !
L'occasion de me livrer à un diagnostic personnel de "la panne".
Je me suis rendu compte que la panne n'est pas une panne d'inspiration ou une panne de style. Non, chez moi et chez d'autres certainement, il s'agit d'une panne d'énergie et de volonté. On est là et on se dit, "putain, je suis fatigué" ou alors "putain, j'ai juste envie de rien faire". C'est le propre de l'homme. Mais c'est pas pratique pour un homme qui écrit, parce que lui n'est pas obligé de se lever le matin pour aller bosser. Lui peut rester dans son lit à rien foutre. [Je parle en général ici, je ne suis pas un homme qui écrit, moi je me lève à 5h pour aller distribuer des "Guide Cadeaux de The Phone House" à Charles Michels de 7h10 à 10h10]. Mais les évriveurs, eux, doivent constamment lutter avec leur instinct glandeur. Résultat : la glande l'emporte parfois haut la main, ou la fatigue, comme dans mon cas. Donc on n'ecrit pas, pendant 2 jours, 5 jours, 1 semaine, 2 semaines...et on ne se force même plus à penser à écrire. Such a shame ! La volonté n'est plus là, l'énergie non plus ; c'est tellement bien de rien foutre, pourquoi je me foutrais à taper des signes sur une page blanche ? Et c'est là que ça devient interressant. Je ne sais pas pour les autres, mais, personnellement, je ne me rends compte à quel point j'aime ça qu'une fois que je m'y mets. En gros, ce n'est qu'une fois que l'on se force à écrire, qu'on réalise à quel point on kiffe ce truc et à quel point ça nous a manqué. C'est bizarre, non ?
Tout ça pour dire que j'ai pris mon pied hier soir. Survenue dans mon lit, Madame l'idée m'a bien excité, si bien que je n'ai pas eu de panne. S'en sont suivies deux heures de folies nocturnes, avec des hauts et des bas où je me suis retrouvé dans toutes les positions, mais j'ai finalement dominé mon sujet. (C'est bon, vous pouvez rallumer l'écran, j'ai fini mon délire sexuel...) Résultat : un beau projet, que je pourrais peut-etre finir à temps pour la Nouvelle Trilogie. Comme quoi, il suffit d'un petit déclic pour se rendre compte de ce que l'on veut vraiment : ECRIRE ! Entre autres choses...
[Aujourd'hui : vive le Wifi gatuit au McDo !]